Cinq jours pour constater, étudier et débattre de ce désir que manifestent artistes, opérateurs culturels, producteurs artistiques, et responsables de politiques culturelles : que l’art rencontre, irrigue, dialogue avec la ville.

Car c’est un fait : le rapport entre l’art et la ville, longtemps oublié des cénacles artistiques et négligé par les programmes utilitaristes, est à l’ordre du jour, pour les créateurs comme pour les politiques. Et singulièrementdans ses aspects vivants et éphémères, alors que notre espace social est devenu largement virtuel…

Il y va de questions esthétiques – quel dialogue un art contemporain moins enclin au « monumental » peut-il entretenir avec un espace urbain plus diffus que jamais ? –, de questions sociales – l’art peut-il, doit-il, retisser le lien social, comme on l’espère souvent ? –, de questions philosophiques – quelle part donner au spectaculaire, quelle part accorder au travail souterrain ? –, de questions de production, aussi – quel prix (moral comme financier) est-on prêt à mettre dans une activité culturelle « gratuite », aux « recettes » non-quantifiables ?

Durant cinq jours, des débats et des partages d’expériences sont proposés, qui nous permettront d’envisager ces questions, locales par définition, au prisme d’autres expériences venues d’ailleurs. Car au-delà de (et dans) la ville, il y a le monde… or, pour mieux voir sa ville, rien de mieux que de voir du monde !

Programme

(image : Cifas)
(image : Cifas)

Lundi 27.08

10h – 13h :  Trois sessions de « Partages »

I.    Réécrire l’espace : quelques pensées et méthodes

Par Claudia Bosse (AT)

Langue : Français

« Je m’intéresse aux régimes et à la politique de l’espace. Quelles sont les stratégies pour analyser et matérialiser les lois et les interdictions inscrites dans la production de l’espace ? Chaque espace contient une idéologie, un imaginaire et des ingrédients concrets ; ce sont des éléments actifs de production faisant partie de leur (re)production spatiale. Comment produire de l’espace ? »

Claudia Bosse présentera ses méthodes de travail et parlera de sa pratique théâtrale, de ses interventions/installations et de ses chorégraphies. Elle proposera ensuite une expérimentation dans l’espace public à partir des routines quotidiennes, du territoire et de la disposition des espaces public et privé. Pour cet exercice, chaque participant doit amener un plan mesuré de son appartement.

II.    La danse dans les paysages urbains : l’expérience de Danza Urbana à Bologne

Par Massimo Carosi (IT)

Langue : Français



Cette session d’échange sera consacrée à la danse dans l’espace urbain (ou danse à l’extérieur), thème encore peu exploré sur la scène contemporaine, mais qui se développe de plus en plus depuis quelques années. La danse s’intègre dans les espaces de la vie quotidienne pour rencontrer la nature changeante et la diversité des lieux et des contextes qu’offrent les villes, en reliant les deux paradigmes de notre culture : le corps et l’habitat. Pour explorer les contours de ce phénomène, nous reviendrons sur l’expérience du Festival Danza Urbana de Bologne,  le premier événement pour la promotion de la danse dans les paysages urbains en Italie.

III.    De la Capitale Culturelle Européenne aux Commonwealth Games.

Par Sarah Munro (Glasgow)

Langue : Anglais

De la Capitale Culturelle Européenne aux Commonwealth Games... Et on continue de battre la mesure…
Cet atelier débutera par un aperçu de la manière dont Glasgow est devenue Capitale Culturelle Européenne en 1990 et du véritable héritage de cet événement sur le long terme.
Dans les années 60 et 70, l'effondrement dramatique et soudain de l’industrie à Glasgow a entrainé de tels problèmes économiques et sociaux que l’action du gouvernement n’a pu se limiter qu’à la tentative de « gérer son déclin » en orientant les possibilités de travail ailleurs. Une coalition civique entre le Conseil Municipal et le secteur privé a cependant permis de raviver la ville. Aujourd’hui, Glasgow est la troisième ville la plus visitée du Royaume-Uni et sa production artistique est la plus importante après Londres. Des leçons de la Capitale Culturelle Européenne aux espoirs pour les Commonwealth Games de 2014, nous discuterons et analyserons les exigences inhérentes à de tels projets et les défis à venir.

14h – 17h : « Débats »

S’il te plaît, dessine-moi une ville…


Modération : Benoît Hennaut.

Dans un tissu urbain déchiré par l’urbanisation, brutalisé par la spéculation, bousculé par les mouvements migratoires locaux et internationaux, l’art est souvent appelé à la rescousse comme pansement social. Il parvient parfois à recréer un imaginaire urbain commun… ou échoue à le faire. Au-delà des plans urbanistiques et des monuments pérennes, quel rôle jouent dans cette réappropriation les projets artistiques éphémères ? Peuvent-ils ré-enchanter la ville ?

Avec Sarah Munro (UK), Massimo Carosi (IT), Claudia Bosse (AT), Myriam Stoffen (BE) et Olivier Bastin (BE).

Mardi 28.08

(image : Cifas)
(image : Cifas)

10h – 13h :  Trois sessions de « Partages »

I.    Les gens, les lieux, le processus

Par FrenchMottershead (UK)

Langue : Anglais



Sur base de la présentation de leurs projets, Rebecca French présentera les méthodes de travail de FrenchMottershead, depuis le moment où ils visitent un lieu ou rencontrent une personne pour la première fois jusqu’au résultat final du projet. 
Suivra une expérimentation collective à partir des méthodes de travail de FrenchMottershead, dont les résultats sont encore inconnus…

II.    Politiques publiques de l’art dans l’espace public

Par Davor Buinjac (Ljubljana)

Langue : Anglais

Dans de nombreuses villes à travers l'Europe, l'art a trouvé sa place dans les rues, sur les places et dans les quartiers urbains. Le nombre croissant de spectacles de rue, d’installations et de festivals confirme le rôle de l'art dans le processus de création et de maintien de l'urbanité. L’art enrichit la qualité de vie et accroît le potentiel attractif des espaces urbains. En outre, il transforme un lieu urbain en un réel lieu public. On peut difficilement imaginer un centre urbain sans une vie culturelle riche et dynamique, non seulement dans les institutions culturelles, mais aussi à l’extérieur. La question est de savoir comment les villes européennes, dans ce contexte, définissent leurs politiques culturelles par rapport aux politiques culturelles locales. Tenant compte des aspects culturels, économiques et sociaux, que pouvons-nous attendre de l'art public ?

III.    Nuit(s) blanche(s), à Bruxelles comme ailleurs ?

Par  Sabine Cornu (BE)

Langue : Français

La Nuit Blanche, un concept qui fait le tour du monde certes, mais qui ne peut que s’adapter à la morphologie urbaine et sociale du territoire dans laquelle elle s’inscrit.
Cette présentation sera une tentative de mise en lumière de la particularité bruxelloise, un regard au présent sur la genèse de l’évènement et son évolution à partir d’une pratique quotidienne et d’une fouille consciencieuse d’archives et de conversations.

14h – 17h : « Débats »

Y a-t-il une ville « européenne » ?

Modération : Yohann Floch

Y a-t-il une spécificité de l’urbanité européenne ? Comment, dans le projet politique européen qui valorise la diversité, la variété des espaces publics est-elle prise en compte ? Le rapport à la mémoire, à l’histoire et au patrimoine caractéristique de l’Europe est-il, dans notre rapport à la ville, un handicap ou un avantage ? Les projets artistiques conçus pour l’espace urbain peuvent-ils, en Europe, voyager sans visa ?


Avec Davor Buinjac (SI), Sabine Cornu (BE), FrenchMottershead (UK), Bernard Boon Falleur (BE) et Joanna Warsza (PL).

Mercredi 29.08

(image : Cifas)
(image : Cifas)

10h – 13h :  Trois sessions de « Partages»

I.    En attendant d’être Capitale Culturelle Européenne…

Par Jean-Paul Deplus (Mons) et Krzystof Czyzewski (Wroclaw)

Langue : Anglais et français

Mons sera Capitale Culturelle Européenne en 2015, Wroclaw en 2016.
Dans cette session vous pourrez écouter Jean-Paul Deplus, Échevin de la Culture de la ville de Mons et Krzystof Czyzewski, directeur artistique de Wroclaw 2016, qui discuteront des enjeux et questionnements liés à ces projets.

II.    Malice dans la ville - Saine irrévérence

Par Ian Smith (UK)

Langue : Anglais 



Les interventions de Mischief La-Bas ont commencé il y a 20 ans par des apparitions étranges dans des night-clubs, altérant et perturbant l’horizon d’attente des danseurs. Ensuite, ils sont sortis et ont fait la même chose dans l’espace public. 
Leur fantaisie fait désormais partie intégrante de la vie du centre ville ; ils interagissent avec le public, partagent une certaine impertinence mais avec humour et surtout avec l’envie de jouer. À tel point que leurs interventions sont presque devenues une sorte de médecine urbaine… un soulagement nécessaire, un antidote à la routine quotidienne, une possibilité saine de pouvoir croire à une réalité alternative. 
La ville est le public, et sans interférence avec le public, le travail de Mischief ne saurait exister.

III.    Exchange Radical Moments, un projet de live art à l’échelle européenne

Par Wolfgang Preisinger (AT)

Langue : Anglais



En partant de sa propre expérience lors du festival « Exchange Radical Moments », Wolfgang Preisinger abordera certaines questions avec les participants :
 
1.    La mise en œuvre de projets culturels internationaux  a-t-elle un sens, ou culture et politique culturelle doivent-elles plutôt rester des compétences nationales ?
2.    Quels peuvent être les avantages et intérêts de tels projets ? Qui doit les soutenir ?
3.    Quels intérêts les artistes et le public peuvent-ils y trouver ? Les artistes devraient-ils  refuser de s’engager dans un projet dès lors que celui-ci est soutenu par un commissaire qui ne pense qu’à sa propre carrière ?
4.    Si les projets internationaux sont utiles, quels sont leurs besoins spécifiques ?

14h – 17h : « Débats »

Art Side Story : artistes vs politiques

Modération : Yohann Floch

Si le couple artiste/politique est vieux comme la civilisation, la réalisation de projets artistiques dans l’espace public voit leurs logiques se confronter, parfois de manière douloureuse. Instrumentalisation politicienne de l’œuvre ou inconscience de l’artiste provoquant la rupture sociale, les chausse-trapes sont nombreux et les rapports délicats… si les rencontres heureuses ne sont pas impossibles. Quelle(s) charte(s) pour guider ces rapports ?

Avec Jean-Paul Deplus (BE), Krzysztof Czyzewski (PL), Wolfgang Preisinger (AT), Ian Smith (UK), C \ &H (BE-NL) et Emina Visnic (CR).

Jeudi 30.08

10h – 13h :  Trois sessions de « Partages »

I.    Rayons Frais à Tours :un imaginaire urbain réinventé

Par Sophie Perrier (FR)

Langue : Français

« Rayons Frais un imaginaire urbain réinventé » ou quand l'imaginaire urbain se veut citoyen. 

Récit d'expérience d'une programmation contextuelle : festival initié en 2003 par la Ville de Tours, « Rayons Frais les arts et la ville » offre de façon simultanée théâtre, arts urbains, cinéma, performance(s), musique(s), danse, art contemporain. L'évolution de cet événement (qui termine sa 7ème édition en juillet 2012, et pour la deuxième fois biennale) a pris une place singulière dans la cité royale de Tours. Éloigné des formes artistiques spectaculaires dans l'espace public, le festival Rayons Frais tricote avec les populations une fête subtile. Modeste et exigeant, Rayons Frais est une manifestation gratuite qui sert plus largement un projet de développement culturel local, et expérimente des nouveaux modes de programmation, d'organisation, de co-production. 

II.    Activation de lieux et interventions dans l’espace public à ANTI - Festival d’art contemporain

Par Johanna Tuukkanen (FI)

Langue : Anglais

En déclinant divers exemples, Johanna Tuukkanen montrera comment les artistes ont tenté d’activer les espaces publics et d’engager le public à ANTI - Festival d'Art Contemporain à Kuopio (en Finlande). ANTI est un festival d’art contemporain site-specific, c’est-à-dure qu’il propose des projets créés spécialement pour un espace public donné. Les projets varient dans leurs formes, leurs supports et dans leurs temporalités, mais la plupart d’entre eux sont performatifs et se situent quelque part entre l’art vivant et ce genre émergent qu’est l’art public. 
L’enjeu de cette session sera également de définir les notions d’espace public, de site-specific, d’art public et d’art vivant dans le cadre du festival ANTI. Johanna Tuukkanen décrira pour cela les contextes et les grandes lignes de certains projets qui questionnent les concepts d’espace public, de participation et d’engagement du public à travers différentes formes artistiques. Ces exemples seront mis en corrélation avec le cadre théorique de l’« esthétique dialogique » de Grant H. Kester.

III.    De Lille 2004 à Lille 3000

Par Charlotte Morel et Kathrin Muller (Lille)

Langue : Français 



De Lille 2004 à Lille 3000  ou la culture comme moteur de transformation d’un territoire.
Le programme était  ambitieux pour faire de l’année 2004 – pendant laquelle Lille était Capitale Européenne de la Culture –  le véritable laboratoire de ce que peut être un nouvel art de vivre au début du XXIe siècle dans une métropole euro-régionale. Il s’agit ici  de présenter  comment cette opportunité a été pérennisée et a permis de créer une réelle dynamique encrée dans la politique de la ville de Lille qui  place la culture en son cœur et en fait  un facteur de transformation durable du territoire.

14h – 17h : « Débats »

La fête ou la tête !

Modération : Yohann Floch

Deux logiques principales semblent s’opposer dans les projets artistiques urbains aujourd’hui : celle qui met le festif et l’événementiel en avant, et celle qui vise à recréer du lien social par un développement en profondeur. Ces options sont-elles incompatibles ? Y en a-t-il d’autres ? Lesquelles ? Doivent-elles être repensées en fonction des mutations technologiques que nous vivons depuis l’apparition d’Internet et le développement du monde virtuel ?

Avec Rajni Shah (UK), Sophie Perrier (FR), Nedjma Hadj (BE) et Toma Muteba Luntumbue (BE).

Vendredi 31.08

10h – 13h :  Trois sessions de « Partages »

I.    Glorious’, cadeau et conversation

Par Rajni Shah (UK)

Langue : Anglais 



Cet atelier propose d’explorer les notions d’intimité et de générosité, et de voir comment elles se traduisent dans les espaces public et performatif. Rajni Shah partagera l’expérience qu’elle a vécue pendant son récent projet « Glorious » et mènera une série d’exercices dans lesquels tous les participants seront impliqués.

II.    Le citoyen pour public

Par Thibaud Croisy (FR)

Langue : Français 
    


Dans le cadre de leur processus de travail intitulé re l action, les chorégraphes Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan) ont conçu des performances investissant l’espace urbain. Celles-ci se distinguent à la fois par une critique de l’aménagement du territoire, de l’idéologie qui le sous-tend, de la sociabilité qui y a cours, mais encore par la ténuité des formes visibles et par l’expérience singulière qu’elles proposent au public. Il s’agira ici d’en analyser différents aspects, tant du point de vue de la conception que de l’interprétation.

III.    Et au milieu de Gand coule le Nil…

Par Katrien Laporte (Gand) 

Langue : Anglais 



Gand est une petite ville mais elle possède une scène culturelle très active, elle accueille beaucoup d’institutions culturelles, beaucoup d’artistes et une réputation d’envergure internationale. En 2009, la ville de Gand a d’ailleurs été désignée Ville UNESCO de Musique.
Katrien Laporte propose d’aborder les questions suivantes : quelle est la politique culturelle de la ville ? Quelle est l’importance de la culture et des arts pour la ville en général et quel impact cela a-t-il sur d’autres domaines ? Comment impliquer la culture dans des projets de développement de la ville plus importants ? Comment la Ville gère-t-elle les événements culturels par rapport aux institutions ?

14h – 17h : « Débats »

Interdits et admis: l’art et la loi de la cité

Modération : Benoît Hennaut.

L’art dans l’espace public pose des questions de droit et de coutume, tant dans le quotidien (place donnée aux artistes de rue et forains au jour le jour, lieux ou pratiques interdits de séjour, nuisances…) que dans l’exceptionnel (impact sur l’environnement et la circulation, susceptibilités sociales ou religieuses à ne pas froisser…) Entre la volonté de transgression fréquemment à l’œuvre chez les artistes et les lois réglant le vivre-ensemble, quel équilibre ?

Avec Katrien Laporte (BE), Thibaud Croisy (FR), Johanna Tuukanen (FI) et Jean-Paul Curnier (FR).

Intervenants

Olivier Bastin est Maître Architecte pour la région bruxelloise.

Claudia Bosse est metteur en scène et travaille avec des citoyens et/ou dans l’espace public.

Davor Buinjac est conseiller pour la culture de la ville de Ljubljana.

Massimo Carosi dirige le festival Danza Urbana Bologna.

Sabine Cornu est médiatrice culturelle pour la Nuit blanche de Bruxelles.

Thibaud Croisy est interprête pour les chorégraphes Annie Vigier et Franck Apertet ( Les Gens d’Uterpan).

Jean-Paul Curnier est philosophe, il collabore avec le collectif Lfks réuni par Jean Michel Bruyère.

Krzystof Czyzewski est directeur artistique de Wroclaw 2016.

C \ &H est un collectif qui a notamment développé à Bruxelles le projet « Postcards from the future ».

Bernard Boon Falleur a été la cheville ouvrière du « Plan culturel pour Bruxelles ».

Jean-Paul Deplus est Échevin de la Culture de la ville de Mons.

Yohann Floch est coordonnateur du réseau Circostrada et chargé des relations internationales de HorslesMurs, Paris.

FrenchMottershead est un couple d’artistes britannique travaillant sur l ‘échange social dans les domaines public et privé.

Benoit Hennaut est expert indépendant dans les arts de la scène et chercheur.

Rajni Shah est une artiste britannique qui a récemment recréé à Mons le projet « Glorious » avec des citoyens.

Katrien Laporte est attachée politique (Culture, Tourisme et Événements) de la ville de Gand.

Charlotte Morel est assistante du Directeur Général Adjoint Culture de la ville de Lille.

Toma Muteba Luntumbue est artiste et enseignant « Espace urbain », à la Cambre, Bruxelles.

Sarah Munro est directrice des Arts de « Glasgow Life », la structure en charge du sport et de la culture à Glasgow.

Sophie Perrier est coordinatrice du festival Rayons frais à Tours.

Ian Smith est le directeur artistique de Mischief La-Bas, une troupe de théâtre de rue et d’intervention urbaine écossaise.

Wolfgang Preisinger coordonne le projet « Exchange Radical Moments » pour Die Fabrikanten, une structure basée à Linz.

Myriam Stoffen est directrice de la Zinneke à Bruxelles.

Johanna Tuukannen dirige le festival ANTI à Kuopio.

Fabienne Verstraeten dirige les Halles, à Bruxelles.

Emina Visnic dirige le Centre culturel Pogon à Zagreb et est une activiste culturelle.

Joanna Warsza est critique et curatrice, récemment de la Biennale de Berlin 2012.

Illustration : Chloé Perarneau

Le Cifas fait appel à des dessinateurs contemporains pour illustrer sa communication. Chloé Perarneau a illustré l'université d'été "Urbi et Orbi: l'art vivant, la ville et le citadin".

Chloé Perarnau grandit à la campagne, où elle aime faire des cabanes et dessiner des maisons. Diplômée en illustration à l'Académie royale des beaux arts de Bruxelles, elle aime toujours dessiner des maisons, des villes comme espaces de jeu, où s'inventent des histoires.